Collection Folle Du Cul. La Femme Du Consul. Fin De La Saison Iv Et De L’Histoire (12/12)

La fête continue, nous reprenons notre route.
Dans cette première soirée rémunérée 5 000 € que j’ai placés sur mon compte parallèle.
J’ai sucé plus de bites que tout le restant de ma vie réelle, pas celle que je me suis inventée.
Mais cela, c’est déjà bien loin.
Ça fait six soirées en plus de deux mois que je gagne du fric avec ma chatte, ma bouche et mon anus que je gonfle mon capital.
Ajouter mes exhibitions dans la boîte de monsieur Léon et l’on voit que tout roule pour moi.

J’ai clairement deux vies.
Ce mardi, j’ai été prévenue que le théâtre de mes ébats tarifés organisait une soirée.
Dès le mercredi alors que je déjeune avec Saïd, je les sens préoccupé.
La nuit dernière, j’ai fait mon devoir conjugal, sentant déjà qu’il était soucieux, mais sans lui poser la moindre question.

- Victoria, ça te plairait d’être la femme d’un ministre de Tanzanie.
Mon pote Oussef, celui qui est bien placé près du président, m’a appelé pour me dire qu’il pensait à moi pour m’occuper de la culture.
Je suis convoqué au palais demain dans l’après-midi.
Je pars dans trois heures dans l’avion personnel du président, veux-tu venir avec moi ?

Repartir à Dodoma, hors de question, mais comment faire ?
Une idée me vient, je vais pouvoir faire coup double.

- Mon chéri, si Oussef t’a prévenu c’est qu’on a dû lui autoriser à le faire.
Retourne là-bas recevoir les honneurs qui te sont dus.
Samedi, j’ai une soirée au resto du cœur et ils seraient bien embêtés si j’étais absente.
Appelle moi pour me dire ce qu’il en ait, nous aviserons.
Je vais aller avec toi jusqu’à l’aéroport, ton chauffeur me ramènera jusqu’au resto place Clichy si c’est possible.
- Je suis fière de toi, faisons comme cela.

Tout se passe comme je l’ai voulu.
Le chauffeur me dépose et j’entre, je salue tout le monde, montrant à tous et surtout toutes, ma présence.


Les femmes étant plus nombreuses que les hommes.
À midi je repars ligne 2 jusque chez Cassy qui déjeune venant de se lever.
Elle me prend dans ses bras et est prête à faire revivre les moments de plaisir ou je suis la panthère sur scène et ou nous nous envoyons en l’air.

- Arrête Cassy, je suis venue t’avouer les mensonges que je t’ai faits et si tu le peux m’aider à élaborer un plan pour me sortir de la panade où je suis.
- Tu as un ton solennel, je t’écoute.

Inutile de reprendre tous mes mensonges, je termine comme cela.

- Mon mari le consul de Tanzanie veut que je reparte à Dodoma avec lui pour que je sois madame la femme du ministre.
Tu m’as dit que si j’avais besoin de toi comme tu as eu besoin de ton amie lorsque tu as quitté les Blues, je pouvais compter sur toi.
J’ai des papiers qui fonctionnent puisque je les ai testés.
Comment peut-on faire ?

Elle le fait, c’est le vendredi alors que je suis en train de délivrer des cabas d’aide, que trois hommes cagoulés entrent dans les restos.
Il me force, sous la menace de leurs armes, à sortir.
L’un d’eux pour faire plus vrai me met son pistolet sous le nez, me montrant que ce sont des jouets en plastique et me tirant par les cheveux.
À l’extérieur, c’est dans une camionnette bleue nous attendant que l’on m’oblige à monter, aux yeux de nombreux badauds médusés de ce qu’ils voient.
Nous démarrons comme le font les gangsters ayant commis un holdup.
Cassy est là, nous tombons dans les bras l’une l’autre.

- Merci, je t’aime !
- Moi aussi

C’est tout ce que nous trouvons à dire.
Nous nous arrêtons, et nous montons dans une voiture ou elle me conduit dans le ch’Nord.
Ceux qui ont agi, venaient de là-bas, car il avait un accent très prononcé des gens de cette région.
Elle me conduit chez sa grand-mère seule personne sachant ce que sa petite fille fait.
Je passe plus de deux mois non loin de Calais.

Mon but est de revenir à Paris.
Alors pendant ce temps et facilité par la pandémie de covid19, je reste dans sa petite maison sans qu’aucun de ses voisins puisse se douter que la grand-mère me cache.
La seule chose qui pourrait paraître suspect, c’est qu’elle achète le Parisien afin que j’ai des informations.
Il y en a dès le lendemain.

« La femme du consul de Tanzanie enlevée au cœur de Paris à l’intérieur des restos du cœur place Clichy.
Elle était bénévole depuis de nombreuses semaines et même assidument depuis quelques jours.
Saïd, le consul était dans son pays où il venait d’être nommé ministre de la Culture.
C’est à son adjoint Farid qu’il a confié le suivi de l’affaire en France, car les frontières sont fermées à cause de la pandémie.
Nous vous tiendrons au courant des suites de cet enlèvement. »

La chance est avec moi, Saïd étant bloqué en Tanzanie, Farid est un petit con prétentieux et je sais qu’il sera moins suspicieux que mon homme.
Mon homme, maintenant que je deviens Radia, c’est mon nom sur ma carte d’identité, est célibataire.
Il est vrai que dans mes délires, j’ai fait mourir mon mari sur les routes de l’exil.
Le lendemain.

« Affaire Victoria, la femme du Consul de Tanzanie !
C’est une affaire d’enlèvement contre rançon, le coup de fil venu du Sud de la France était envoyé depuis Marseille.
L’homme a réclamé un million d’Europe pour libérer leur otage.
Il avait un fort accent du Sud lorsqu’il s’exprimait.
Le consul intérimaire a fait savoir que son pays refusait tout paiement de rançon pour la libération de Victoria, la femme de son consul. »

Au fil des jours, comme je me l’étais imaginé, j’ai fini par disparaître des écrans radars.
La presse et les chaînes d’infos qui tournaient en boucle sur mon enlèvement ont eu d’autres chats à fouetter.
Ça fait six mois que des hommes m’ont enlevée.
Ça fait six mois que je suis cachée chez la grand-mère de Cassy.


Demain, nous refaisons une soirée avec la panthère et sa dompteuse.
10 000 € qui vont nous aider à acheter le sexe shop de Cassandre qui vend.
Nous avons signé sans pour autant arrêter notre activité d’effeuilleuse et comme demain nos soirées lucratives.
Nous tenons la boutique à tour de rôle et nous habitons l’appartement de trois pièces au-dessus.
Ce qui est drôle, c’est que nous sommes à quelques centaines de mètres des restos du cœur.
La vie a Paris est tellement trépidante qu’il y a peu de chance que je croise une personne susceptible de me reconnaitre.

Ce matin, je viens d’ouvrir.

- Bonjour, monsieur Victor, je vous mets votre film, installez-vous cabine 3.

Monsieur Victor reste fidèle à son film avec des scènes de sodomie.
J’ai regardé le film dès que nous avons acheté.
C’était la première fois que je voyais le sexe d’un homme pénétrer l’anus d’un autre homme.

- Bonjour mademoiselle, les godes, c’est par ici.

Comme je l’ai fait pour moi lorsque je suis venue, je vais lui faire essayer plusieurs modèles.

- Bonjour madame monsieur, vous avez choisi après votre première visite !

Je ferme la porte pour les faire descendre dans la cave.
J’ai nettement l’impression que madame a envie de quelques coups de cravache bien assénés, que je lui ai montrée hier.

Certains diront qu’il aurait été mieux pour moi d’être la femme d’un ministre que d’être cette jeune femme dans un monde un peu parallèle.
Moi, j’ai choisi, l’amour de Cassy et un son monde de débauche et de luxure.
Chacun sa vie.
Dans mon esprit, la mienne est à Paris.

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